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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 12:00

Cette jeune femme - Clemence Connesson, 22 ans - de Lisieux nous propose ce poignant poème :


Je ne suis qu'une statue de glace
Tant de fois brisée,
Tant de fois recollée
Chaque membre remis à sa place
 
Trop d'espoir anéanti
Trop d'amour brisé
De tendresse envolée
J'ai dit ça suffit
 
Qu'elle souffrance égale
Celle accrochée à mon âme ?
Un coeur déjà tant abîmé
Supportera-t-il encore d'être brisé ?
 
Encore abandonnée,
Encore délaissée,
En mon corp pesant
La souffrance d'un amour absent

Je n'ai formulé qu'une prière
De grâce, donnez-moi un coeur de pierre
 
Je ne sais qui m'a exausé
Mais je rends grâce à sa pitié
Plus de plaie sanglante
Plus de blessure béante
 
Juste un coeur qui ne bat plus
Une âme qu'on ne voit plus
A l'abri des mauvais tours
De ce poison qu'est l'amour
 
Voyez ce que vous avez fait
Vous qui ne savez pas aimer
Vous qui les collectionner
Ces pauvres âmes esseulées
 
D'un sentiment jadis sacré
De Cupidon si vénéré
Ne reste plus qu'amertume
Et aux yeux perle l'écume
 
Je t'ai connu enfant
Dans notre école d'antan
Récemment je t'ai retrouvé
Et je me suis rappelé notre amitié
 
C'est vers toi que je me suis tourné
Lorsque la peur m'a tenaillée
Tu m'as rassurée
Dans tes bras, réconfortée

 
Le temps a passé
Tu n'es jamais parti
Le petit garçon a grandi
Un beau jeune homme l'a remplacé
 
A me savoir, forte et fragile
A me voir, rebelle et docile
Des sentiments pour moi sont nés
Et tu décidais de les avouer
 
Tu as eu tort
A un roc tu t'es heurté
Je ne voulais pas te blesser
Mais mon coeur est mort
 
Pourtant tu es resté
Compatissant à mon errance
Connaissant les souffrances
Qui m'ont tant tourmentée
 
Je me réveille à tes côtés
M'emmerveillant de ta beauté
Tu es doux et attentionné
Ta tendresse me fait chavirer
 
Quand je parle, tu m'écoutes
Si je pleure, tu recueilles mes larmes
De mon amour tu cherches la route
La patience sera ta meilleure arme
 
Pour percer mes défenses
Tu ris, plaisantes et danses
Rien ne te remplacera, rien
Avec toi je me sens si bien
 
Mais je me suis interdit d'aimer
Et je n'ai de cesse de te repousser
La froideur de mon corp te fera-t-elle fuir ?
En mes yeux, une lueur viendra-t-elle luire ?
 
Tu voudrais nous voir amants
Moi aussi, désespérément
En mon sein glacé
Je retiens ce tendre secret
 
Aujourd'hui je souffre et supplie
Je voulais juste vivre ma vie
Privée de tes yeux d'argent,
Seule fautive de mes tourments
Et du coeur de pierre
Donnée par cette maudite prière

 
Maintenant que je suis là
Blottie au creux de tes bras,
Je n'ai plus qu'un cri de douleur
De grâce, rendez-moi mon coeur.

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commentaires

C
<br /> Jespere que tu te souviens de moi , christopher d'andorre , lycee comte de foix , classe de seconde , ca te dis quelque chose lol<br /> Alors que deviens tu , contacte moi .<br /> <br /> <br />
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M
Très beau (et triste) poème ...<br /> Bravo Clémence .
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M
personne n'a autant besoin d'amour que celui qui le fuit. il en va de meme bien entendu que la phrase légendaire sur le sourire =). Un texte bien tourné et bien écrit, agréable a lire et suitant d'une mélancolie aigre douce. chouette quoi^^
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R
C'est vrai qu'il est plein de désespérance ce poème..
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